En passant quelques jours à Vienne, rendez vous au Kunsthistorisches Museum, point de rencontre des plus grands peintres néerlandais, italiens, espagnols... Au centre de la mosaïque européenne, on y trouve un concentré des merveilles de la peinture des cinq derniers siècles: Velasquez, Titien, Tintoret, Caravage, Raphaël, Canaletto et les collections flamandes de Hans Holbein à Rembrandt (une salle presque complète !) ...
J'ai aussi été subjugué par Hans Memling et Brueghel (incroyable série de près de dix tableaux, grouillant de vie, d'espièglerie et de réalisme... mon plus beau souvenir) et le si subtil et éclairant "Art de la peinture" de Vermeer, sans oublier la collection de Giuseppe Arcimboldo comprenant L'Eté et l'Hiver, L'Eau et Le Feu, le portrait de Rodolphe II que le souverain lui-même affectionnait tant. Et évidemment Dürer, Rubens...
Parmi ces merveilles, un Poussin et un si beau portrait du compositeur Gluck par Duplessis, dignes représentants de l'Art Pictural français, semblent un peu perdus. Eh oui, François 1er, Louis XIV, Napoléon n'étaient pas les grands amis des Habsbourg. Une belle mise en perspective de notre Europe dont nous oublions un peu trop souvent la richesse culturelle et le travail accompli ces dernières décennies. A méditer en dégustant une part de Sachertorte
